v LA TRESORERIE
:
Les différents modes de
paiement : CB, Chèques, virement, BAO, TA, espèces….Et leurs
caractéristiques de traitement.
Les moyens de paiement :
v
CB- le
paiement par CB ne se retrouve que dans les magasins de détail, petite, grande
ou moyenne surface. Il permet, au travers de contrôle informatisé et sécurisé
de vérifier les codes de l’acheteur et l’acception des montants engagés.
Le vendeur s’acquitte d’un taux
bancaire sur prestations pour : la garantie, et le paiement de ses
prestations.
v
Chèques : moyens
de paiement gratuit et autant utilisé que la CB, il est dévolue aux
particuliers et aux entreprises.
v
Virement : le
virement est principalement utilisé par les particuliers pour : les
impôts, les edf et telecom, les emprunts, et par les entreprises pour effectuer
leur paiement en série et à moindre coût.
v
BAO,
TA : lettre de change : il s’agît là d’un moyen
complémentaire de paiement qui n’est plus utilisé que par les entreprises, il
permet à celui qui détient ce « papier » de pouvoir l’escompter,
l’échanger… bref d’obtenir en compensation d’un paiement sur délai d’une avance
bancaire négociée à des taux d’intérêt intéressant.
v
Espèces :
moyen de paiement le plus courant, il permet de gérer les petites dépenses
quotidiennes.
v
Le
ticket restaurant.
Les
relations bancaires.
Après avoir réalisée les ventes
(jour, semaine …) il faut déposer les fonds en banque ou en caisse, en principe
l’entreprise dispose de bordereau de remise de fond qui lui sont remis par les
banques et qu’elle remplie au fur et à mesure de ses besoins : soit remise
en espèces, soit en chèques, soit en CB.
Les copies de ces bordereaux
doivent être gardés et transmis à la compta pour qu’elle puisse les intégrer
dans ses opérations journalières.$
v LA CAISSE :
Dans les commerces de détail la
tenue d’un journal de caisse est une obligation, la majorité des transactions
s’effectuant par le biais d’espèces.
Ceci
nécessite la gestion d’une caisse et d’un fond de caisse.
Ne pas confondre caisse et caisse enregistreuse.
Un commerçant a pour obligation
de recenser toute ses recettes journalières soit sous la forme d’un
« journal des recettes » (mode papier), soit en utilisant une caisse
enregistreuse qui va totaliser toutes les opérations effectuées. Dans ce cas il
devra conserver les tickets totalisateurs journaliers ou « z », voir
les doubles des opérations individuelles. La majeur partie des caisses
enregistreuses prévoyant l’enregistrement sur bande dédoublée (obligation de conservation
pendant 6 ans). C’est à partir du ticket z, que l’on tiendra le journal de
caisse.
o
Le
fond de caisse : il s’agît de la somme mis en disponible et en
petite monnaie pour pouvoir exécuter les opérations de détails de
trésorerie sans se trouver à court de monnaie. Le fond de caisse ne doit pas
bouger d’un jour sur l’autre.
o
La
caisse, est constituée des : opérations de caisse du jour + du fond de caisse ; et ceci en
fonction des éléments recensés par l’addition des ventes du jour .
o
La
recette : elle est constituée du solde entre total caisse – fd
caisse. Encore faut-il avoir recensé toutes les petites dépenses effectuées en
direct et tenu compte des erreurs de caisse potentielle =
l’inexplicable !!!
Les
différents types de caisse enregistreuse :
v Caisse à code barre : ce sont les caisses qui
équipent en majorité les grandes et moyennes surfaces. Les articles sont
informatiquement recensés, lorsque le caissier passe un article devant le
lecteur code barre, il est immédiatement fait appel à sa réf, désignation, px
vente, tx tva, famille…, ces informations sont reprises sur le ticket de caisse
et ainsi de suite jusqu’à la fin des opérations.
Ces caisses peuvent être reliées
à des balances, qui permettent
d’effectuer les pesées et d’enregistrer les valeurs/produits au fur et à
mesure.
En fin de ticket : le caissier demande le type de paiement de
l’acheteur, et sélectionne la touche correspondante ce qui permet de pré-trier
les encaissements.
v Caisse enregistreuse : elles enregistrent le
détail des opérations et effectuent le total en fin de client. Elles peuvent
gérer plusieurs vendeurs et plusieurs mode de paiement en même temps. L’option balance
enregistreuse est aussi possible.
v
La caisse manuelle : sans
justification, cette tenue est dangereuse, car elle ne permet aucun contrôle,
mais elle ne peut, pour autant être invalidée par les centres des impôts.
Néanmoins il convient soit de
recenser toutes les opérations au fur et à mesure, et de les totaliser
manuellement en fin de journée. Soit de totaliser la caisse en fin de journée
et de reporter le total sur le livre journal.
Pour valider cette pratique, le
décompte de caisse (d’espèces) fond de caisse et recette est nécessaire, et
ceci de façon journalière.
v LE CONTROLE DE CAISSE
:
Quel que soit la taille de
l’entreprise, le contrôle de caisse est indispensable.
Il s’agît de vérifier que le
total des fonds encaissé correspond bien au total enregistré par la machine ou
porté sur le journal de caissse.
La
caisse est formée de :
FOND DE CAISSE
+ RECETTE DU JOUR « Z »
-
LES DEPENSES (si existantes et
sur justificatifs seulement)
________________
= TOTAL DE LA CAISSE
Les
recettes du jour sont composés du :
Total des chèques
Des espèces
Des CB
Des tickets
restaurants
Le
total de ces données doit être comparée au décompte effectif de la caisse.
Si les
totaux correspondent = RAS
Sinon = erreur
de caisse
En
fonction du niveau de l’erreur : quelques centimes ou quelques dizaines €.
Il y a lieu d’effectuer des recherches, de refaire les décomptes d’espèces.
Et
surtout d’informer sa hiérarchie si on ne retrouve pas les anomalies.
v
ACHATS :
La procédure d’achat et le degré
de complexité ou de contrôle exercés dans l’entreprise dépend de l’organisation
et de la taille de chacune.
La procédure décrite ci-dessous
se veut la plus complète possible, mais chaque entreprise est libre de
l’intégrer à quelque niveau que ce soit en fonction de ses besoins.
q
Les commandes :
v Les critères : article, référence, prix,
quantité, délai, doivent impérativement être repris sur les bons de commande.
q
les livraisons, les vérifications,
v le suivi
des livraisons ; en fonction des commandes passées, il est
judicieux :
§
d’établir un calendrier des livraisons,
§
d’effectuer des relances auprès des fournisseurs,
(préventives, hors délai ..)
v Le
contrôle des livraisons
§
Lors de la livraison, il est impératif de vérifier :
§
La forme de l’emballage et de faire des réserves sur le bon
de livraison du livreur si nécessaire.
§
De vérifier :les références, articles, quantités.
v De faire
suivre les Bons de livraisons à la comptabilité pour suite à donner.
q
Les factures, la réception des factures est généralement
décalée par rapport à la livraison, La comptabilité réceptionne les factures et
effectue les contrôles nécessaires :
v
VENTES :
LA
TVA : Mécanisme, taux et application ….
I - MÉCANISME DE
LA TVA
C’est un
impôt sur la consommation à la charge du consommateur final, collecté et
reversé à l’État par les entreprises. À ce titre, il frappe indifféremment
quels que soient les revenus du consommateur.
Les taux
de TVA :
sur les
produits alimentaires et de 1 ère nécessité le taux de tva et de : 5.5 %,
sur les
autres produits et services le taux est de : 19.6 %
sur les
produits de luxe 33.6%
Ces taux
sont applicables sur les valeurs HT achat ou vente
Soit à
l’achat prix d’achat HT
100
TVA 5.5 % 5.5
TTC 105.5
Soit à
l’achat prix d’achat HT
100
TVA 19.6 % 19.6
TTC 119.6
PASSER DU COUT D’ACHAT AU PRIX DE VENTE :
Dans le cadre d’une activité
commerciale, l’entreprise fixe le Prix de Vente de ses produits à partir de
leur prix d’achat. Ce faisant, elle détermine sa marge.
§
Le coefficient multiplicateur : il s’obtient en divisant le px de vente par
le px d’achat. Lorsqu’une entreprise a défini le coefficient à appliquer, il
lui suffit de multiplier le PA par le coef pour obtenir le PV.
Attention : les coefficients
peuvent être calculés non par pour une entreprise en général, mais par gamme de
produit, ou par produit à l’intérieur d’une gamme, par service etc.…, ce sont
donc autant de coefficients applicables.
§
La marge commerciale : s’obtient en soustrayant au
prix de vente le prix d’achat.
·
Cette marge peut être exprimée en pourcentage
o
Du px d’achat : taux de marge
o
Du px de vente : taux de marque
Ces calculs s’effectuent sur des valeurs HT ;
nécessaire à la vente sur facture. Pour la vente au détail la TVA doit être
ajoutée pour obtenir le px public ou PV TTC.
LES
DIFFERENTS TYPES DE VENTES :
SUPPORT :
Utiliser, en autre, le dossier «Droit commercial»
·
Ventes au comptoir ou
à l’emporter
·
Ventes sur facture
·
Ventes par correspondance ./……
·
Les services, les contrats …..
·
Les signatures.
·
La réservation : avances, acomptes, arrhes
§
Les
avances et acomptes : sont des versements à valoir sur le prix stipulé
sur une commande.
La vente étant définitivement conclue
·
les avances sont versées avant tout exécution de la
commande,
·
l’acompte, est versé sur justification d’exécution
partielle de la commande.
Dans les
2 cas, la commande ne peut être annulée. l’acheteur perd non seulement la valeur de l’acompte ou de l’avance mais devra s’acquitter en autre, de la
valeur de la commande.
§
Les
arrhes :
permettent à l’acheteur de se dédire en abandonnant le montant versé au
vendeur. Mais si le vendeur se dédît, il devra verser le double des arrhes à
l’acheteur.
·
Incidence de la publicité sur l’acte de vente.
·
Les garanties.
q
LES FORMULAIRES :
·
La facture PROFORMA, il s’agît d’un document provisoire
permettant à un client potentiel de rechercher des financements éventuels.
·
La facture et les mentions obligatoires : toute
opération commerciale entre deux professionnels doit faire l’objet d’une
facture qui doit mentionner :
§
Le N° de la facture
§
Les références du client et du fournisseurs
§
La date de vente et du règlement
§
Les réductions de prix consenties
§
L’escompte applicable,
§
La désignation des biens et les quantités
§
Les px unitaires HT
§
Le total TTC
§
Elle doit être établis en 2 ex (au moins) 1 pour le
vendeur, 1 pour l’acheteur. Conservation :10 ans
·
L’avoir
Savoir
établir une facture à partir d’un px de vente TTC.
v
LE DEVOIR DE CONSEIL
Une obligation d’information et de conseil : Renseigner le client sur les caractéristiques du produit
• Obligation légale
«Tout professionnel vendeur de
biens ou prestataire de services doit, avant la conclusion du contrat, mettre
le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du
bien ou du service ».
• Bonne foi exigée du professionnel
En dehors de l’article L. 111-1
du code de la consommation, les règles du droit civil imposent, de manière plus
générale, une obligation d’information, notamment par l’exigence de la bonne
foi dans la conclusion des contrats. Cette obligation est exigée du fabricant,
du vendeur et du prestataire, même en l’absence de toute clause en ce sens dans
le contrat ; elle leur impose de donner à l’acheteur les informations relatives
à la marchandise vendue sur tout ce qu’ils sont seuls à connaître : modalités
d’utilisation, mises en garde, etc.
• Mutisme du vendeur.
• Information tardive.
• Pièces détachées
Le professionnel doit également indiquer la période pendant
laquelle il est prévisible que les pièces indispensables à l’utilisation du
bien seront disponibles sur le marché
• Produits dangereux
4 Le
devoir de renseignement est particulièrement important en ce qui concerne les
produits dangereux. Le fabricant et le vendeur doivent notamment mettre en
garde l’utilisateur des dangers que le produit présente s’il est employé dans
certaines conditions.
v LES STOCKS :
v
La gestion des stocks permet de connaître de
façon précise nos :
STOCK :
donc ce qui est disponible à la vente.
ATTENTE DE
LIVRAISON,
LIVRAISON
RECUES : en attente d’affectation, affectés et vendables
COMMANDES,
réservés et donc à livrables
A METTRE EN
VENTE : remplissage du magasin, réassort possible,
Et en autre, d’élaborer les états
annuels de fin d’année nécessaire à l’établissement du bilan : article,
quantification, valeur d’achat, valeur en stock, et permettre l’analyse des
provisions éventuelles de dépréciation des stocks.
v
CALCUL
DE STOCK : le stock final est celui qui servira dans tout les
décomptes mensuels ou annuels, globalement il sera obtenu grâce à la formule
suivante :
STOCK DE DEPART + LES
ENTREES – LES SORTIES = STOCK FINAL.
v
LE
CONTROLE : Validation technique et réserves, Validation physique du
stock, (incidence comptable).
Si en cours d’année, la gestion
des stocks peut se contenter d’une validation quantitative estimative, il est
important d’effectuer annuellement un « stock physique », afin de
vérifier la cohérence des données.
v
LES
ALERTES SUR STOCKS
Lorsqu’une gestion des stocks
informatisée est opérante, on peut activer les alertes suivantes : Stock
mini, stock de réserve,., afin d’être renseigner sur les actions à lancer sans
retard :
Stock mini : il sera fonction du délai
de réapprovisionnement du fournisseurs et de la consommation estimative, et
permettra de ne pas descendre sous ce niveau afin d’éviter la rupture de stock.
Stock de sécurité pour des périodes
d’augmentation de la production ou des ventes ou pour faire face à un retard de
livraison, ce stock est nécessaire.
Stock de réserve ou stock tampon :
lorsqu’elles sont atteintes de nouvelles commandes doivent être émises pour que
l’entreprise ne se trouve pas en rupture de stock.
… incidence sur les coûts de
revient et sur le résultat : une bonne gestion des stocks permet d’éviter
aussi bien la rupture que le gonflement des stocks.