LES CONGES PAYES
OUVERTURE DU
DROIT A CONGES PAYES :
Conditions générales :
Les salaries ont droit à un congé annuel dès lors qu’ils
ont accompli un mois de travail effectif chez le même employeur au cours de la
période de référence.
Salariés à temps partiel : ils ont les mêmes droits à
congés que les salariés à temps plein.
Salariés en CDD ou Intérim : si les échéances de leurs
contrats ne leurs permettent pas la prise de congés, ils ont droit à une
indemnité compensatrice au titre du travail effectivement accompli, et ceci,
même si le contrat à une durée inférieure à 1 mois.
Détermination de la période de
référence :
Cas général : soit du 1 er juin au 31 Mai de l’année
suivante.
Employeur relevant de la caisse de Congés Payés : Soit du 1 er Avril au 31 Mars de l’année
suivante.
Décalage par accord de modulation ou de réduction du temps
de travail : en fonction des accords conclus.
Décompte du temps de travail
effectif :
Le salarié qui travaille 4 semaines est réputé justifier de
1 mois de travail effectif.
Lorsqu’un salarié a été absent en cours d’année et que son
absence n’est pas assimilé à un temps de travail effectif (maladie par ex…) le
calcul du temps s’effectue en appliquant un système d’équivalences en semaines
et jours. Ainsi pour déterminer le NB de jours de congés , il convient de
considérer qu’équivalent à un mois de travail effectif :
v
Les périodes de 4 sem. Effectifs
v
Les périodes de 24 Jours de travail sur 6 jours de travail
par semaine.
v
Les périodes de 22.5 jours de travail sur 5.5 jours de
travail par semaine.
v
Les périodes de 20 jours de travail sur 5 jours par
semaine.
Prise en compte de certaines
périodes d’absences pour le calcul de la durée du congé :
Certaines périodes d’absences sont assimilables à des périodes
de travail effectif : congés payés, accident du travail, maladie
professionnelle (sauf cas de rechute), dans tous les cas, il convient
d’analyser les conventions collectives qui peuvent prévoir des conditions
particulières permettant l’assimilation des périodes d’absences pour maladie à
des périodes de travail effectif.
Le mode de calcul le plus favorable au salarié doit être
retenu, il suffit donc qu’un salarié totalise globalement 48 Sem. de travail
effectif ou assimilé pour bénéficier d’un droit à congés complets (30 j
ouvrables). Une absence inférieure à 4 semaines n’aura donc aucune incidence
sur les congés payés.
Toutes les autres absences sont donc à exclure du temps de
travail effectif. La durée du congé ne peut être réduite plus que proportionnellement
à la durée des absences.
Congés supplémentaires
légaux :
congés des jeunes mères de famille, jeunes travailleurs et
apprentis,
Congés pour fractionnement :
Tout salarié doit pouvoir partir un minimum de 12 jours
ouvrables ou 10 jours ouvrés, d’affilé au cours de la période des congés.
Le congé principal d’une durée supérieure à 12 jours
ouvrables et au plus égale à 24 jours ouvrables peut être fractionné par
l’employeur avec agrément du salarié. le fractionnement ne s’applique que sur
le congé principal et donc pas sur la 5 ème semaine de congé.
Ce fractionnement peut donner lieu à des jours de congés
supplémentaires (convention collective…,) lorsque des fractions du congé
principal sont prises hors période des congés (1 er mai au 31 Octobre).
Soit pour de 3 à 5 jours : 1 jour de fractionnement
- -
6 jours : 2 jours -
-
Le droit aux jours supplémentaires naît du seul fait du
fractionnement, et ceci quel qu’en soit l’initiateur (salarié, employeur…).
Congés supplémentaires
conventionnels : consultation
des conventions collectives.
ORGANISER LES
DEPARTS EN CONGES :
La période de prise de congés s’étale du : 1 er
mai au 31 Octobre, une fraction d’au moins 12 jours ouvrables (10 jours ouvrés)
continus compris entre 2 j de repos hebdomadaire est comprise dans cette
période. La 5 ème sem, de congés ne peut être accolée au congé principal, sauf
dispositions conventionnelles ou accords spécifiques.
Il appartient à l’employeur de fixer l’ordre de départ en
congés, sauf dispositions conventionnelles particulières ou accord collectif.
Les salariés doivent avoir connaissance de la période des
congés retenue dans l’entreprise au moins 2 mois avant le début de cette
période, soit fin février pour une période de congés de mai à Octobre.